Après les attentats terroristes de 2015 et 2016, il a fallu comprendre pourquoi des jeunes, français surtout, s’étaient retournés contre leurs propres concitoyens. On a regardé du côté de l’islam. On a interrogé l’origine sociale et économique des djihadistes. On a essayé d’analyser l’impact des réseaux sociaux dans la propagation de leurs discours.
Mais on a oublié un point crucial. Ou plutôt, on n’a pas voulu le regarder de trop près. Ce qui se joue dans l’organisation de l’islam de France, mieux vaut ne pas trop le dire. Et, pour cause : ingérence étrangère, formation des imams, querelles de chapelles, désintérêt pour la jeunesse ; l’irresponsabilité politique de ces institutions aurait éclaté au grand jour et, avec elle, l’incapacité de l’État à agir en raison de la sacro-sainte laïcité.
Il était temps que l’on s’y arrête un peu, et Mohammed Chirani l’a fait. Pour la première fois, il éclaire l’angle mort des attentats, la face que l’on a trop longtemps essayé de cacher : celle de l’islam de France, de ses failles et de sa vacuité idéologique à cause de laquelle le salafisme djihadiste à prospéré.
Mohammed Chirani est consultant en prévention de la radicalisation religieuse. Il a été délégué du préfet pour les quartiers sensibles de la Seine-Saint-Denis de 2009 à 2013. Il est l’auteur de Réconciliation française. Notre défi du vivre ensemble (François Bourin, 2014).
Mais on a oublié un point crucial. Ou plutôt, on n’a pas voulu le regarder de trop près. Ce qui se joue dans l’organisation de l’islam de France, mieux vaut ne pas trop le dire. Et, pour cause : ingérence étrangère, formation des imams, querelles de chapelles, désintérêt pour la jeunesse ; l’irresponsabilité politique de ces institutions aurait éclaté au grand jour et, avec elle, l’incapacité de l’État à agir en raison de la sacro-sainte laïcité.
Il était temps que l’on s’y arrête un peu, et Mohammed Chirani l’a fait. Pour la première fois, il éclaire l’angle mort des attentats, la face que l’on a trop longtemps essayé de cacher : celle de l’islam de France, de ses failles et de sa vacuité idéologique à cause de laquelle le salafisme djihadiste à prospéré.
Mohammed Chirani est consultant en prévention de la radicalisation religieuse. Il a été délégué du préfet pour les quartiers sensibles de la Seine-Saint-Denis de 2009 à 2013. Il est l’auteur de Réconciliation française. Notre défi du vivre ensemble (François Bourin, 2014).