Que faut-il pour être heureux ? Quelle place occupe le travail dans la vie des Français et des Françaises ? Quels sont les aspects du travail susceptibles de favoriser un rapport heureux ou malheureux à l'activité professionnelle ? A l'heure du passage controversé aux 35 heures, autant de questions qui invitent à repenser la place du travail et du bonheur dans la vie quotidienne.
Didactique, clair, et toujours stimulant, cet ouvrage, résultat d'une enquête menée sur plusieurs années, est parsemé de témoignages vivants dans lesquels le lecteur se reconnaîtra facilement et puisera matière à expliquer ses propres ambivalences dans son rapport au travail. Car si les conditions objectives de travail participent de ce rapport, d'autres facteurs comme la trajectoire sociale ou le sexe sont décisifs. On apprend également que si un surcroît d'autonomie est synonyme de bonheur chez les cadres, il ne l'est pas nécessairement chez les ouvriers ; que le bonheur et surtout le malheur au travail se rencontrent dans toutes les catégories socio-professionnelles ; et que le sentiment d'exploitation, qui définissait hier la condition ouvrière, a pris d'autres contours et fait aujourd'hui partie intégrante du vécu collectif.
Professeur à l'Ecole normale supérieure, Christian Baudelot s'est imposé depuis trente ans dans le domaine des sciences sociales par plusieurs livres importants, écrits avec Roger Establet, et notamment : Le Niveau monte, Seuil, 1989 ; Allez les filles !, Seuil, 1992 ; Avoir trente ans en 1968 et en 1988, Seuil, 2000. Michel Gollac, administrateur de l'Insee et directeur de recherches au Centre d'études de l'emploi, a publié de nombreuses études en sociologie du travail, et notamment, avec Serge Volkoff, Les Conditions de travail, La Découverte, 2000. Céline Bessière, Isabelle Coutant (Politiques du squat, La Dispute, 2000), Olivier Godechot (Les Traders, La Découverte, 2001), Delphine Serre et Frédéric Viguier sont de jeunes chercheurs en sciences sociales.
Didactique, clair, et toujours stimulant, cet ouvrage, résultat d'une enquête menée sur plusieurs années, est parsemé de témoignages vivants dans lesquels le lecteur se reconnaîtra facilement et puisera matière à expliquer ses propres ambivalences dans son rapport au travail. Car si les conditions objectives de travail participent de ce rapport, d'autres facteurs comme la trajectoire sociale ou le sexe sont décisifs. On apprend également que si un surcroît d'autonomie est synonyme de bonheur chez les cadres, il ne l'est pas nécessairement chez les ouvriers ; que le bonheur et surtout le malheur au travail se rencontrent dans toutes les catégories socio-professionnelles ; et que le sentiment d'exploitation, qui définissait hier la condition ouvrière, a pris d'autres contours et fait aujourd'hui partie intégrante du vécu collectif.
Professeur à l'Ecole normale supérieure, Christian Baudelot s'est imposé depuis trente ans dans le domaine des sciences sociales par plusieurs livres importants, écrits avec Roger Establet, et notamment : Le Niveau monte, Seuil, 1989 ; Allez les filles !, Seuil, 1992 ; Avoir trente ans en 1968 et en 1988, Seuil, 2000. Michel Gollac, administrateur de l'Insee et directeur de recherches au Centre d'études de l'emploi, a publié de nombreuses études en sociologie du travail, et notamment, avec Serge Volkoff, Les Conditions de travail, La Découverte, 2000. Céline Bessière, Isabelle Coutant (Politiques du squat, La Dispute, 2000), Olivier Godechot (Les Traders, La Découverte, 2001), Delphine Serre et Frédéric Viguier sont de jeunes chercheurs en sciences sociales.