À la mort du père, les trois fils se disputent. Autour de l’héritage? Pas cette fois-ci. Mais autour de la très contemporaine et inédite question du mode de sépulture. Dans la maison ancestrale, au Vieux Sémaphore d’Armanville, non loin des plages du Débarquement, chacun y va de ses mots, de ses humeurs, de ses croyances, de ses prétendues certitudes pour mieux cacher que la mort est toujours une fiction, et que nous ne pouvons recourir qu’à des récits pour la représenter. Comédie ou tragédie ? A la manière de la physique quantique, avec ses phases d’incertitude et ses trous noirs, ce roman ouvre des portes sur l’éternité. Dans une langue truculente et vache, Gaspard-Marie Janvier fait souffler le grand air de la mer sur la vanité de nos rites mortuaires et sur le kitch lamentable de nos cimetières.