Cette fantaisie se déroule dans un monde proche du nôtre où les meilleures causes inspirent parfois des lois tyranniques.
La dénonciation anonyme est encouragée pour lutter contre le sexisme ; le recyclage des déchets fait l’objet d’une réglementation kafkaïenne ; les amateurs de viande doivent abattre eux-mêmes leurs animaux ; une « brigade rétroactive » fouille librement dans le passé de chacun. Quant aux coupables de propos inappropriés ou de complicité d’écocide, ils doivent se livrer à des confessions publiques.
Cette société cruelle n’empêche pas la vie de ressembler à une comédie avec ses protagonistes : Barack, un étudiant qui n’ose coucher avec sa copine de crainte de se voir accusé de harcèlement ; Mao, un ancien cadre culturel qui s’imagine protégé ; Robert, une jeune fille qui observe l'époque d’un œil moqueur ; Giuseppe, vieux récalcitrant dans sa demeure féerique… Chacun s’efforce de survivre dans ce monde meilleur où « dénoncer n’est pas seulement un devoir, mais un acte de courage ».
A mi-chemin de l’anticipation et du vaudeville, Benoît Duteurtre renoue avec l’humour noir de La Petite fille et la cigarette et de L’Ordinateur du paradis.
La dénonciation anonyme est encouragée pour lutter contre le sexisme ; le recyclage des déchets fait l’objet d’une réglementation kafkaïenne ; les amateurs de viande doivent abattre eux-mêmes leurs animaux ; une « brigade rétroactive » fouille librement dans le passé de chacun. Quant aux coupables de propos inappropriés ou de complicité d’écocide, ils doivent se livrer à des confessions publiques.
Cette société cruelle n’empêche pas la vie de ressembler à une comédie avec ses protagonistes : Barack, un étudiant qui n’ose coucher avec sa copine de crainte de se voir accusé de harcèlement ; Mao, un ancien cadre culturel qui s’imagine protégé ; Robert, une jeune fille qui observe l'époque d’un œil moqueur ; Giuseppe, vieux récalcitrant dans sa demeure féerique… Chacun s’efforce de survivre dans ce monde meilleur où « dénoncer n’est pas seulement un devoir, mais un acte de courage ».
A mi-chemin de l’anticipation et du vaudeville, Benoît Duteurtre renoue avec l’humour noir de La Petite fille et la cigarette et de L’Ordinateur du paradis.