Malgré mes soins attentifs, l’image des saints, des idoles et des stars s’efface lentement dans leurs cadres dédorés. Et sur leurs traces disparues s’avance une autre légende, cortège silencieux et étrangement familier. À sa tête marche la femme que j’ai aimée.
Philippe Vasset est un amateur de marges et de frontières, explorant volontiers les zones laissées en blanc sur les cartes de géographie (Un livre blanc, Fayard, 2007) ou la dernière possibilité d’une authentique création par le fondement des nouveaux cultes qui s’inventent à la lisière des villes (La Conjuration, Fayard, 2013). Pensionnaire à la Villa Médicis en 2014-2015, l’écrivain qui « emprunte les labyrinthes des énigmes du réel » (Libération) ne pouvait sans doute voir Rome autrement que comme cette usine à mythes et à légendes un peu assoupie que son narrateur tente de réveiller.
Philippe Vasset est un amateur de marges et de frontières, explorant volontiers les zones laissées en blanc sur les cartes de géographie (Un livre blanc, Fayard, 2007) ou la dernière possibilité d’une authentique création par le fondement des nouveaux cultes qui s’inventent à la lisière des villes (La Conjuration, Fayard, 2013). Pensionnaire à la Villa Médicis en 2014-2015, l’écrivain qui « emprunte les labyrinthes des énigmes du réel » (Libération) ne pouvait sans doute voir Rome autrement que comme cette usine à mythes et à légendes un peu assoupie que son narrateur tente de réveiller.