Gustav Mahler est mort en 1911. C’est du moins ce que croyait Cornelius Franz, chef à l’Opéra de Vienne. Quelle n’est donc pas sa surprise quand il sent frémir en lui un être qui lui parle, évoque le Juif errant, s’insinue dans ses gestes et colonise son esprit, dans le but avoué de lui faire achever sa 10e Symphonie, que sa mort physique l’a empêché de parfaire !
Une intimité parfois heureuse et des moments de révolte animent alors les relations épuisantes de Gustav et de Cornelius, amené au bord de la folie dans ce parcours initiatique qui lui fait prendre conscience de son faible talent face au génie de Mahler.
Autour d’un violent différend sur le « cas Wagner », le dialogue entre les protagonistes alterne entre le légendaire humour mahlérien, une difficile relation de maître à élève, mais aussi de fructueuses révélations sur l’intimité d’un compositeur et d’un chef d’orchestre qui inciteront Cornelius à se chercher et enfin à se trouver.
Mouvements rétrogrades, renversements, les procédés de l’écriture musicale sont ici à l’œuvre, nous faisant dévaler – ou remonter – le toboggan de l’histoire du XXe siècle, transformé en train fantôme…
Une intimité parfois heureuse et des moments de révolte animent alors les relations épuisantes de Gustav et de Cornelius, amené au bord de la folie dans ce parcours initiatique qui lui fait prendre conscience de son faible talent face au génie de Mahler.
Autour d’un violent différend sur le « cas Wagner », le dialogue entre les protagonistes alterne entre le légendaire humour mahlérien, une difficile relation de maître à élève, mais aussi de fructueuses révélations sur l’intimité d’un compositeur et d’un chef d’orchestre qui inciteront Cornelius à se chercher et enfin à se trouver.
Mouvements rétrogrades, renversements, les procédés de l’écriture musicale sont ici à l’œuvre, nous faisant dévaler – ou remonter – le toboggan de l’histoire du XXe siècle, transformé en train fantôme…