Et si l’Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années 1960, l’ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré africain.
À l’issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde entier trépigne dans leur salle d’attente. Pour la France, fini le temps du pétrole et de l’uranium à des prix « politiques », des marchés protégés pour une poignée d’entrepreneurs qui figurent parmi les plus grandes fortunes de l’Hexagone. Les opérations militaires dans le Sahel servent de cache-misère à une présence française en déshérence. Et les déclarations d’amitié de l’Élysée n’y changent rien. Habiles à se présenter en « victimes » de la Françafrique, les dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels.
Adieu Françafrique, bonjour AfricaFrance. Qui paie commande !
À l’issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde entier trépigne dans leur salle d’attente. Pour la France, fini le temps du pétrole et de l’uranium à des prix « politiques », des marchés protégés pour une poignée d’entrepreneurs qui figurent parmi les plus grandes fortunes de l’Hexagone. Les opérations militaires dans le Sahel servent de cache-misère à une présence française en déshérence. Et les déclarations d’amitié de l’Élysée n’y changent rien. Habiles à se présenter en « victimes » de la Françafrique, les dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels.
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