« Afropea est un agent de liaison au sens positif du mot. C’est ce qu’elle peut représenter de plus noble. N’en faire qu’une expression supplémentaire de la douleur afrodescendante la dévaluerait. Ne la percevoir que comme une identité noire vécue sur le sol européen apporterait de l’eau au moulin des nationalistes culturels. Il n’y aura pas de retour vers une Afrique qui, non seulement n’attend personne, mais pour laquelle la couleur de la peau est un marqueur d’appartenance insuffisant. C’est à partir de soi et de son lieu que chacun est invité à œuvrer pour transformer le monde. »
Ceux qui se sont donné le beau nom d’Afropéens, par lequel l’Afrique et l’Europe fusionnent, s’ils sont fidèles à cette association, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et antiraciste. C’est cette utopie qu’explore Léonora Miano dans cet essai vif et dense, qui prend une couleur personnelle lorsqu’on comprend qu’elle l’a aussi écrit pour sa fille.
Léonora Miano est l’auteure de romans et d’essais. Elle a notamment écrit Contours du jour qui vient (Plon, 2006, Prix Goncourt des lycéens), La saison de l’ombre (Grasset, 2013, Prix Femina), ou encore Rouge impératrice (Grasset, 2019).
Ceux qui se sont donné le beau nom d’Afropéens, par lequel l’Afrique et l’Europe fusionnent, s’ils sont fidèles à cette association, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et antiraciste. C’est cette utopie qu’explore Léonora Miano dans cet essai vif et dense, qui prend une couleur personnelle lorsqu’on comprend qu’elle l’a aussi écrit pour sa fille.
Léonora Miano est l’auteure de romans et d’essais. Elle a notamment écrit Contours du jour qui vient (Plon, 2006, Prix Goncourt des lycéens), La saison de l’ombre (Grasset, 2013, Prix Femina), ou encore Rouge impératrice (Grasset, 2019).