Alphonse Allais a de la chance: il est l'un des seuls humoristes français que l'on continue à lire depuis un siècle. Parce qu'il était avant tout un grand écrivain, comme le pensaient Jules Renard, Tristan Bernard, Sacha Guitry, André Breton, Raymond Queneau...
Né le 20 octobre 1854 à Honfleur, il fait des études de pharmacie à Paris. Au Quartier latin, il fréquente une jeunesse bruyante qui se réunit sous le nom d'Hydropathes. Il participe à la fondation du cabaret du Chat Noir. Dix ans plus tard, humoriste déjà connu, il entre au Journal: il y écrit des contes et des chroniques, jusqu'à une moyenne de six à huit par mois!
Après avoir vécu avec la danseuse Jane Avril, modèle de Toulouse-Lautrec, Allais se marie avec Marguerite Gouzée. Il produit alors des pièces de théâtre et devient rédacteur en chef d'un hebdomadaire illustré, Le Sourire. De 1891 à 1900, il publie une douzaine de recueils auxquels il donne le titre d'OEuvres anthumes, qu'on trouve drôles, mais où pointe son goût du macabre. Il meurt à Paris, le 28 octobre 1905, des suites d'une phlébite.
Ce livre s'attarde sur des aspects jusqu'ici peu étudiés: sa connaissance des ressources de la rhétorique, la construction parfois diabolique de ses contes, son " fumisme ", ses opinions politiques, ses recherches scientifiques dans le laboratoire de Charles Cros (dépôt d'un brevet pour le café lyophilisé)... Rapportant toutes les anecdotes et les mots drôles attribués à Allais, l'auteur nous parle aussi de ses fantasmes et de la neurasthénie qui l'a mené aux portes du suicide.
François Caradec est l'auteur de nombreux essais et biographies qui font autorité: Lautréamont, Raymond Roussel, Alfred Jarry, Willy, mais aussi Christophe et l'Histoire de la littérature enfantine, Le Café-Concert (avec Alain Weil). Il a publié les OEuvres anthumes et un choix d'oeuvres posthumes dans la collection Bouquins, ainsi que Par les bois du Djinn, poésies complètes d'Alphonse Allais, chez Fayard.
Né le 20 octobre 1854 à Honfleur, il fait des études de pharmacie à Paris. Au Quartier latin, il fréquente une jeunesse bruyante qui se réunit sous le nom d'Hydropathes. Il participe à la fondation du cabaret du Chat Noir. Dix ans plus tard, humoriste déjà connu, il entre au Journal: il y écrit des contes et des chroniques, jusqu'à une moyenne de six à huit par mois!
Après avoir vécu avec la danseuse Jane Avril, modèle de Toulouse-Lautrec, Allais se marie avec Marguerite Gouzée. Il produit alors des pièces de théâtre et devient rédacteur en chef d'un hebdomadaire illustré, Le Sourire. De 1891 à 1900, il publie une douzaine de recueils auxquels il donne le titre d'OEuvres anthumes, qu'on trouve drôles, mais où pointe son goût du macabre. Il meurt à Paris, le 28 octobre 1905, des suites d'une phlébite.
Ce livre s'attarde sur des aspects jusqu'ici peu étudiés: sa connaissance des ressources de la rhétorique, la construction parfois diabolique de ses contes, son " fumisme ", ses opinions politiques, ses recherches scientifiques dans le laboratoire de Charles Cros (dépôt d'un brevet pour le café lyophilisé)... Rapportant toutes les anecdotes et les mots drôles attribués à Allais, l'auteur nous parle aussi de ses fantasmes et de la neurasthénie qui l'a mené aux portes du suicide.
François Caradec est l'auteur de nombreux essais et biographies qui font autorité: Lautréamont, Raymond Roussel, Alfred Jarry, Willy, mais aussi Christophe et l'Histoire de la littérature enfantine, Le Café-Concert (avec Alain Weil). Il a publié les OEuvres anthumes et un choix d'oeuvres posthumes dans la collection Bouquins, ainsi que Par les bois du Djinn, poésies complètes d'Alphonse Allais, chez Fayard.