Montmartrois de naissance, instituteur avant de devenir compositeur, disciple à la fois de Paul Le Flem et d?Edgard Varèse, André Jolivet (1905-1974) est-il ce musicien d?avant-garde du temps de Mana (1935) et des Cinq Danses rituelles (1939), devenu néo-classique après guerre ? Cette monographie, qui s?appuie sur les très nombreuses sources littéraires, musicales et historiques conservées à la fois par les archives familiales, la Bibliothèque nationale de France, la Médiathèque musicale Gustav Mahler et la bibliothèque-musée de la Comédie-Française, recompose un parcours atypique et non conformiste qui mène le compositeur du théâtre-Français à la direction des Arts et Lettres, tandis que son oeuvre musicale se construit parallèlement, affirmant que la musique exprime « une vision du monde qui est une foi ». Foi dans les forces primitives, foi qui se retrouve dans la pensée de Teilhard de Chardin comme dans les conceptions du Tao, pour devenir universelle.
L?évocation de l?ensemble de ses oeuvres, et notamment celles des dix dernières années de sa vie, permet de rendre justice à une production à la fois foisonnante et éclectique, qui traverse tous les genres, de la pièce soliste à l?opéra, et dont l?axe demeure l?expression du sacré.
Elle permet d?affirmer la place fondamentale d?André Jolivet, au même titre qu?Olivier Messiaen, dans l?histoire de la musique française du xxe siècle.
L?évocation de l?ensemble de ses oeuvres, et notamment celles des dix dernières années de sa vie, permet de rendre justice à une production à la fois foisonnante et éclectique, qui traverse tous les genres, de la pièce soliste à l?opéra, et dont l?axe demeure l?expression du sacré.
Elle permet d?affirmer la place fondamentale d?André Jolivet, au même titre qu?Olivier Messiaen, dans l?histoire de la musique française du xxe siècle.