La France se réveille en Afrique avec la gueule de bois. Elle pensait que tout y était encore sous son contrôle et que sa « science africaine » était infaillible. Tout cela n’est qu’un leurre : les destinées politiques, religieuses, sociales et économiques du continent lui ont complètement échappé.
Par arrogance, les dirigeants français ne se sont jamais véritablement intéressés à la complexité de l’Afrique. Quant à ceux qui s’y sont installés tout au long de la guerre froide, ils ont plus souvent cherché à former des Africains à leur image qu’à comprendre leurs spécificités et leurs désirs. Aujourd’hui, la France paie cher cette arrogance, et sa méconnaissance de l’Afrique et des Africains l’a conduite à des analyses anachroniques et à sous-estimer la richesse de ce continent et de sa diaspora. C’est ce mépris qu’Antoine Glaser s’emploie à dénoncer ici.
Antoine Glaser, journaliste et spécialiste de l’Afrique, est également l’auteur, dans la collection « Pluriel », de Comment la France a perdu l’Afrique et Africafrance et, aux éditions Fayard, de Nos chers espions en Afrique avec Thomas Hofnung.
Par arrogance, les dirigeants français ne se sont jamais véritablement intéressés à la complexité de l’Afrique. Quant à ceux qui s’y sont installés tout au long de la guerre froide, ils ont plus souvent cherché à former des Africains à leur image qu’à comprendre leurs spécificités et leurs désirs. Aujourd’hui, la France paie cher cette arrogance, et sa méconnaissance de l’Afrique et des Africains l’a conduite à des analyses anachroniques et à sous-estimer la richesse de ce continent et de sa diaspora. C’est ce mépris qu’Antoine Glaser s’emploie à dénoncer ici.
Antoine Glaser, journaliste et spécialiste de l’Afrique, est également l’auteur, dans la collection « Pluriel », de Comment la France a perdu l’Afrique et Africafrance et, aux éditions Fayard, de Nos chers espions en Afrique avec Thomas Hofnung.