La DGSE est un monde à part. Secret, sulfureux, marqué par le fiasco de l'affaire Greenpeace. Directeur du Service de 1989 à 1993, le préfet Claude Silberzahn, qui l'a réformé, présente ici la Maison du boulevard Mortier sous un angle inédit: sans rien cacher de ses insuffisances, il analyse son fonctionnement et ses moyens, décrit les remèdes mis en oeuvre pour pallier ses points faibles, montre comment elle compose _ à travers des relations parfois houleuses _ avec le monde politique et les armées pour remplir sa tâche au jour le jour. Sans nier les échecs, il raconte les succès remportés pendant la guerre du Golfe, en Afghanistan, en Afrique, en Amérique du Sud, dans la lutte contre le terrorisme, etc. Partout, autrement dit, où la DGSE déploie ses agents pour mener des combats, meurtriers éventuellement, diplomatiques le plus souvent.
Le témoignage fera date. Pour la première fois, un grand serviteur de l'Etat aide ses contemporains à saisir sur le vif les raisons pour lesquelles les services secrets sont indispensables au fonctionnement d'une démocratie, mais aussi comment la DGSE et l'ensemble de la communauté française du renseignement doivent, encore et toujours, se transformer pour faire face aux défis que, déjà, nous lance le siècle à venir.
Le témoignage fera date. Pour la première fois, un grand serviteur de l'Etat aide ses contemporains à saisir sur le vif les raisons pour lesquelles les services secrets sont indispensables au fonctionnement d'une démocratie, mais aussi comment la DGSE et l'ensemble de la communauté française du renseignement doivent, encore et toujours, se transformer pour faire face aux défis que, déjà, nous lance le siècle à venir.