« Avec le plus petit et le plus inapparent des corps » : telle est la manière dont le sophiste Gorgias désigne l’opération du logos, du « discours », qui est pour lui un grand tyran, capable d’agir sur les autres en les persuadant, et sur le monde en le fabriquant et le transformant. Barbara Cassin, philosophe et philologue, spécialiste de la Grèce ancienne, a choisi de mettre en récit un certain nombre de ces opérations de discours et d’en montrer les effets, constitutifs d’une vie.
Cette série de courts textes dessine ainsi une ligne de vie en ses points singuliers et pourtant généralisables.
Une vie de femme, avec souci de soi et souci du monde, qui n’a d’autre consistance à son tour, réelle et fictive, que le récit qui en est fait.
Cette œuvre littéraire, une prose simple et violente, est le bord même de la philosophie. Elle se lit comme un roman ou comme un conte où l’érotisme a sa place, mais elle est construite pour bousculer les genres littéraires et les disciplines universitaires, plus inclassable encore qu’une femme-philosophe dans un monde encore et toujours platonicien.
Cette série de courts textes dessine ainsi une ligne de vie en ses points singuliers et pourtant généralisables.
Une vie de femme, avec souci de soi et souci du monde, qui n’a d’autre consistance à son tour, réelle et fictive, que le récit qui en est fait.
Cette œuvre littéraire, une prose simple et violente, est le bord même de la philosophie. Elle se lit comme un roman ou comme un conte où l’érotisme a sa place, mais elle est construite pour bousculer les genres littéraires et les disciplines universitaires, plus inclassable encore qu’une femme-philosophe dans un monde encore et toujours platonicien.