Frankie Lahoure l’a mauvaise. Et pas qu'un peu. Des années qu’il traîne son imper de détective à deux balles dans les banlieues ghettos. Des années qu'il tente de se persuader que la blessure mortelle causée par la perte de son grand amour est en voie de guérison. Des années qu’il gratouille sa vieille Strat en se rêvant bluesman de génie, et écluse des jaunes au comptoir de l'Indo avec ses potes sans avenir ni passé. La solitude et la poisse lui collent aux basques. Pas vraiment le genre de fans qu’il aimerait avoir, lui qui se voit Frankie Lamour dans son miroir…
Alors, quand un gros producteur de disques accepte de garer sa limousine sous ses fenêtres, Frankie sort le grand jeu. Il la tient, sa gloire. Il l’aura, sa victoire sur les aubes déprimées ! Sa vie va enfin se mettre à swinguer !
Hélas, il a beau se payer des rêves à un million de dollars en compagnie d'Elvis ou de Jackie Kennedy, c’est pas demain la veille qu’il va sécher ses larmes et oublier son Alice…
Longtemps rédacteur en chef de Rock & Folk, Philippe Paringaux a signé plusieurs albums de bandes dessinées aux côtés de Loustal. Il expérimente aujourd’hui le remix littéraire : Blues blanc raconte Privé d’amour (Balland, 1997) sur un ton radicalement différent (avec cinq chapitres en bonus), grâce à une langue noire et ironique que l'on dirait passée au (re)mixer.
Alors, quand un gros producteur de disques accepte de garer sa limousine sous ses fenêtres, Frankie sort le grand jeu. Il la tient, sa gloire. Il l’aura, sa victoire sur les aubes déprimées ! Sa vie va enfin se mettre à swinguer !
Hélas, il a beau se payer des rêves à un million de dollars en compagnie d'Elvis ou de Jackie Kennedy, c’est pas demain la veille qu’il va sécher ses larmes et oublier son Alice…
Longtemps rédacteur en chef de Rock & Folk, Philippe Paringaux a signé plusieurs albums de bandes dessinées aux côtés de Loustal. Il expérimente aujourd’hui le remix littéraire : Blues blanc raconte Privé d’amour (Balland, 1997) sur un ton radicalement différent (avec cinq chapitres en bonus), grâce à une langue noire et ironique que l'on dirait passée au (re)mixer.