Cela fait bientôt quatre décennies que Michèle Cotta prend des notes dans les antichambres du pouvoir, les congrès des partis, les déambulatoires de l’Assemblée, les conférences de presse de chefs d’État et les déjeuners de notables. Cette matière première, elle y a certes puisé pour rédiger ses articles, nourrir ses commentaires à la radio et à la télévision, mais la partie non exploitée de cette montagne d’informations était restée enfouie. C’est désormais un gisement inédit inappréciable pour l’histoire contemporaine de notre pays, au même titre que le furent naguère les « secrets » de Raymond Tournoux sur la fin de la IVe et le début de la Ve République, ou plus récemment les Verbatim de Jacques Attali ou les gros volumes de Favier et Rolland sur la période mitterrandienne.
L’abondance des matériaux réunis, même triés, a conduit à faire deux tomes, l’un de 1968 à 1981, le second de 1981 à la fin du dodécannat de Jacques Chirac (celui-ci paraîtra au printemps 2008).
L’abondance des matériaux réunis, même triés, a conduit à faire deux tomes, l’un de 1968 à 1981, le second de 1981 à la fin du dodécannat de Jacques Chirac (celui-ci paraîtra au printemps 2008).