« On a longtemps cru que le mot communisme, qu’il signifie émancipation ou, au contraire, asservissement, rendait compte de la nature de l’URSS. Le vrai problème de la nature de l’URSS émerge dès lors qu’on ne se satisfait plus de ce mot et qu’on commence à supposer que le communisme est un masque, une illusion qui occulte la réalité qu’il prétend nommer. Ainsi commence la première prise de conscience, celle de notre cécité devant un mystère : la nature de l’URSS. L’URSS nous apparaît alors comme le Sphinx qu’éclairent partiellement toutes les théories, à commencer par les théories marxistes, mais qui les défie et les égare toutes. »
L’auteur nous apporte ici sa conception complexe que ne saurait résumer un maître-mot. Ce texte, écrit à l’époque de la succession de Brejnev et de l’avènement de Iouri Andropov, fournit un témoignage éclairant du temps où l’URSS n’était pas forcément vouée à l’échec, maisù la prévision de cette possibilité apparaissait déjà.
L’auteur nous apporte ici sa conception complexe que ne saurait résumer un maître-mot. Ce texte, écrit à l’époque de la succession de Brejnev et de l’avènement de Iouri Andropov, fournit un témoignage éclairant du temps où l’URSS n’était pas forcément vouée à l’échec, maisù la prévision de cette possibilité apparaissait déjà.