« L’annonce d’emploi a été publiée dans Le Monde deux mois après mon licenciement. Ce poste d’économiste, c’était le mien. J’ai été virée par EDF parce que je ne fichais rien. Il ne faut pas dire que le salariat est la forme moderne de l’esclavage ; moi, je l’ai dit dans Bonjour Paresse, j’ai persisté et signé : haro sur la vilaine.
J’ai décidé de répondre à l’annonce d’EDF. J’ai envoyé une première lettre au recruteur. Des amis, mais aussi des inconnus ont, eux aussi, écrit des lettres. Des lettres de « motivation » de toutes sortes ont été envoyées, sérieuses, décalées, loufoques. Pas de réponse ? Peu importe. Ce qui compte, c’est que tout cela ait donné lieu à un mini-happening posant des questions sur l’entreprise, l’emploi, la France. Le but ? Faire rire et dresser, de façon pointilliste, un véritable portrait de notre époque. »
C. M.
J’ai décidé de répondre à l’annonce d’EDF. J’ai envoyé une première lettre au recruteur. Des amis, mais aussi des inconnus ont, eux aussi, écrit des lettres. Des lettres de « motivation » de toutes sortes ont été envoyées, sérieuses, décalées, loufoques. Pas de réponse ? Peu importe. Ce qui compte, c’est que tout cela ait donné lieu à un mini-happening posant des questions sur l’entreprise, l’emploi, la France. Le but ? Faire rire et dresser, de façon pointilliste, un véritable portrait de notre époque. »
C. M.