Pour beaucoup de gens, la catastrophe de la Shoah est finie depuis longtemps, c?est le passé. On veut tourner la page et continuer comme si rien ne subsistait, aucune trace. On s?en tient à l?évidence immédiate. Cependant, les guerres n?en finissent pas de scander notre vie. Et la Shoah a suspendu la signification de notre histoire. Ses effets se manifestent à long terme, éparpillés dans l?espace et à travers le temps, sous forme de « restes radioactifs » à l?intersection du présent et du passé, entre la présence et l?absence.
Les traumatismes non seulement demeurent dans la psyché et le corps de ceux qui ont vécu la Shoah, mais peuvent aussi se transmettre aux générations suivantes enfants, petits-enfants? sous la forme d?absences, d?insomnies, de difficultés respiratoires, de phobies, de dépressions, de comportements obsessionnels?
A ce titre, certains des cas que nous décrit l?auteur sont particulièrement frappants, tel celui de la petite Hana, âgée d?un an, qui souffre d?insomnies pour, nous dit Yolanda Gampel, réveiller ses parents à leur propre histoire, « les empêcher de s?endormir sur leur passé ».
Les traumatismes non seulement demeurent dans la psyché et le corps de ceux qui ont vécu la Shoah, mais peuvent aussi se transmettre aux générations suivantes enfants, petits-enfants? sous la forme d?absences, d?insomnies, de difficultés respiratoires, de phobies, de dépressions, de comportements obsessionnels?
A ce titre, certains des cas que nous décrit l?auteur sont particulièrement frappants, tel celui de la petite Hana, âgée d?un an, qui souffre d?insomnies pour, nous dit Yolanda Gampel, réveiller ses parents à leur propre histoire, « les empêcher de s?endormir sur leur passé ».