«J’ai 50 ans ! Longtemps je fus une adolescente attardée... J’ai à peine eu le temps de devenir une grande personne, et me voici déjà en train de passer sur le versant descendant de la colline... Le côté soleil couchant.
«Puisque je dois m’en accommoder, je vais oublier mon âge. Ou, plus fort encore, m’en faire un allié, un atout supplémentaire... Je ne vais pas cacher mon âge mais le clamer haut et fort, revendiquer ma plénitude ! Face et au milieu de toutes ces femmes qui refusent d’avouer leur âge de peur qu’on les prenne pour d’antiques toupies ou de vieilles taupes, je vais faire exactement l’inverse.
«Oui, j’ai cinquante ans, et après ? Pas de discrimination anti-âge ! En 2007, ce serait un comble. Mieux encore, je vais prouver à ces trentenaires, souvent démoralisées, angoissées, inquiètes pour leur avenir, leurs enfants, leur jules, qu’aujourd’hui 50 ans c’est le début de la maturité, de la sérénité ! Et que tout est encore mieux à 50 ans !»
Françoise Laborde brosse à travers le portrait décapant de son héroïne, Isabelle, jeune «quinqua» trépidante, un tableau humoristique et plutôt optimiste de ces quinquagénaires qui assument leur âge tout en continuant à revendiquer leur indépendance et leurs fous rires adolescents.
«Puisque je dois m’en accommoder, je vais oublier mon âge. Ou, plus fort encore, m’en faire un allié, un atout supplémentaire... Je ne vais pas cacher mon âge mais le clamer haut et fort, revendiquer ma plénitude ! Face et au milieu de toutes ces femmes qui refusent d’avouer leur âge de peur qu’on les prenne pour d’antiques toupies ou de vieilles taupes, je vais faire exactement l’inverse.
«Oui, j’ai cinquante ans, et après ? Pas de discrimination anti-âge ! En 2007, ce serait un comble. Mieux encore, je vais prouver à ces trentenaires, souvent démoralisées, angoissées, inquiètes pour leur avenir, leurs enfants, leur jules, qu’aujourd’hui 50 ans c’est le début de la maturité, de la sérénité ! Et que tout est encore mieux à 50 ans !»
Françoise Laborde brosse à travers le portrait décapant de son héroïne, Isabelle, jeune «quinqua» trépidante, un tableau humoristique et plutôt optimiste de ces quinquagénaires qui assument leur âge tout en continuant à revendiquer leur indépendance et leurs fous rires adolescents.