Comme dans ses contes et ses nouvelles, il suffisait de peu à Alphonse Allais, d'une lettre, d'un « pneumatique » ou même d'un télégramme, pour que les choses de la vie tournent à la « vie drôle » et pour que transparaisse sous l'ironie et les blagues un homme pudique et tendre, enthousiaste et flemmard, avec des soucis d'argent et sa mélancolie, - un humoriste aux prises avec ses angoisses.
François Caradec a rassemblé et annoté près de 200 lettres pleines de drôlerie, de tendresse et parfois de vacherie, qu'Alphonse Allais adressa à ses proches et à ses pairs.