« Lola Flores, chanteuse, danseuse, artiste.
Dolores Flores Ruiz, dite « La Fille de feu », « La Pharaonne », « Lola d?Espagne » et le plus souvent « Lola Flores », est morte le 16 mai. Née le 21 janvier 1923, en Andalousie, elle danse, enfant, sur les tables, triomphe à quinze ans et, belle comme la nuit, se produit comme danseuse et chanteuse dans les fêtes flamencas.
Elle est faite pour le succès comme d?autres pour la sainteté. Dans toutes les grandes villes son succès est immense. Elle tient d?Oum Kalsoum et de Luis Mariano. Sa nature est immense et généreuse. Elle est l?amante des joueurs de football, des toréadors, des acteurs de cinéma. Elle épouse un gitan catalan, Antonio Gonzalez, « el Pescadilla », avec qui elle fait la rumba catalane et trois enfants, Lolita, Antonio et Rosario, embauchés sur l?estrade dès leurs premières semaines. Ses démêlés avec le fisc deviennent aussi fameux que ses chansons. Elle lutte fièrement contre le cancer qui l?aura minée pendant vingt-cinq ans et meurt sans disparaître (« il y a des vidéos où l?on peut me voir »), unanimement pleurée par le peuple, les poètes et les gitans de partout. »
Lola Flores fut également pleurée par Jean Chalon dont elle était la quatrième idole, après ses chères Marie-Antoinette, George Sand et Natalie Barney...
Dolores Flores Ruiz, dite « La Fille de feu », « La Pharaonne », « Lola d?Espagne » et le plus souvent « Lola Flores », est morte le 16 mai. Née le 21 janvier 1923, en Andalousie, elle danse, enfant, sur les tables, triomphe à quinze ans et, belle comme la nuit, se produit comme danseuse et chanteuse dans les fêtes flamencas.
Elle est faite pour le succès comme d?autres pour la sainteté. Dans toutes les grandes villes son succès est immense. Elle tient d?Oum Kalsoum et de Luis Mariano. Sa nature est immense et généreuse. Elle est l?amante des joueurs de football, des toréadors, des acteurs de cinéma. Elle épouse un gitan catalan, Antonio Gonzalez, « el Pescadilla », avec qui elle fait la rumba catalane et trois enfants, Lolita, Antonio et Rosario, embauchés sur l?estrade dès leurs premières semaines. Ses démêlés avec le fisc deviennent aussi fameux que ses chansons. Elle lutte fièrement contre le cancer qui l?aura minée pendant vingt-cinq ans et meurt sans disparaître (« il y a des vidéos où l?on peut me voir »), unanimement pleurée par le peuple, les poètes et les gitans de partout. »
Extrait de la nécrologie de Lola Flores
par Francis Marmande, Le Monde,
vendredi 19 mai 1995.
Lola Flores fut également pleurée par Jean Chalon dont elle était la quatrième idole, après ses chères Marie-Antoinette, George Sand et Natalie Barney...