Rabat 1
« J’ai défendu la République dans ma jeunesse, je ne l’abandonnerai pas dans ma vieillesse… je ferai volontiers le sacrifice de ma vie, si, par ma mort, je puis réaliser pour les citoyens le rétablissement de la liberté… »
Cicéron, Philippiques, II, 118.
Rabat 2
« Cicéron…Ce n’est pas le nom d’un orateur, c’est le nom de l’éloquence… »
Alphonse de Lamartine, Vies de quelques hommes illustres, Cicéron, 1863.
Cicéron est, à plus d’un titre, une figure exceptionnelle. Nul auteur, nul homme politique romain n’offre la même possibilité de compréhension de son temps. Un temps qui, dans une République à l’agonie, vit les Romains se partager violemment entre tenants du mouvement, les populares, et partisans de l’immobilisme, les optimates, pour finir par s’affronter les armes à la main. Cicéron, qui n’avait que sa voix, pensait, fort peu modestement, que sa parole suffirait à redresser une situation désespérée. Pouvait-il cependant croire que, sans l’appui de légions ou d’importantes clientèles, une troisième option politique, réformatrice sans être révolutionnaire, avait vocation au succès ? Il le crut et ce fut son drame. Il devait finir sauvagement assassiné sur ordre de Marc Antoine en 43 av. J.-C., laissant derrière lui une œuvre immense.
En suivant sur le temps long le devenir de Cicéron et la postérité de son œuvre, Yves Roman nous plonge au cœur de la compréhension d’une démarche politique, rhétorique et philosophique, pour saisir toute la complexité d’un homme.
Professeur d’histoire romaine à l’université Lyon 2 de 1981 à 2010, Yves Roman est l’un des grands spécialistes d’histoire ancienne en France. Ancien président de la Sophau (Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université) et lauréat de l’Académie française, il a notamment publié avec Danièle Roman une Histoire de la Gaule (Fayard, 1997) qui est aujourd’hui encore une référence.
« J’ai défendu la République dans ma jeunesse, je ne l’abandonnerai pas dans ma vieillesse… je ferai volontiers le sacrifice de ma vie, si, par ma mort, je puis réaliser pour les citoyens le rétablissement de la liberté… »
Cicéron, Philippiques, II, 118.
Rabat 2
« Cicéron…Ce n’est pas le nom d’un orateur, c’est le nom de l’éloquence… »
Alphonse de Lamartine, Vies de quelques hommes illustres, Cicéron, 1863.
Cicéron est, à plus d’un titre, une figure exceptionnelle. Nul auteur, nul homme politique romain n’offre la même possibilité de compréhension de son temps. Un temps qui, dans une République à l’agonie, vit les Romains se partager violemment entre tenants du mouvement, les populares, et partisans de l’immobilisme, les optimates, pour finir par s’affronter les armes à la main. Cicéron, qui n’avait que sa voix, pensait, fort peu modestement, que sa parole suffirait à redresser une situation désespérée. Pouvait-il cependant croire que, sans l’appui de légions ou d’importantes clientèles, une troisième option politique, réformatrice sans être révolutionnaire, avait vocation au succès ? Il le crut et ce fut son drame. Il devait finir sauvagement assassiné sur ordre de Marc Antoine en 43 av. J.-C., laissant derrière lui une œuvre immense.
En suivant sur le temps long le devenir de Cicéron et la postérité de son œuvre, Yves Roman nous plonge au cœur de la compréhension d’une démarche politique, rhétorique et philosophique, pour saisir toute la complexité d’un homme.
Professeur d’histoire romaine à l’université Lyon 2 de 1981 à 2010, Yves Roman est l’un des grands spécialistes d’histoire ancienne en France. Ancien président de la Sophau (Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université) et lauréat de l’Académie française, il a notamment publié avec Danièle Roman une Histoire de la Gaule (Fayard, 1997) qui est aujourd’hui encore une référence.