Dans le brouillard d'un affreux cauchemar, une jeune femme se réveille en larmes, terrorisée. Pour capter les sensations fugitives qui l'assaillent, elle griffonne quelques mots sur une feuille de papier. Il est question d'un tigre, d'une bombe, de sang... Adar, vingt-sept ans, qui se partage entre son métier de photographe de presse et un mi-temps comme vendeuse dans une librairie, n'est cependant qu'une jeune Israélienne comme les autres. Alors pourquoi est-elle soudain obsédée par le terrible et mystérieux attentat qui vient d'avoir lieu au café Péléous et a fait trois morts? Petit à petit, prise dans une spirale qui l'entraîne au bord de la folie, Adar va se retrouver au coeur de l'intrigue.
Autour de cette trame policière évoluent des personnages énigmatiques: un jeune homme amoureux, génial et incapable de vivre, un journaliste d'investigation cynique mais non moins amoureux, un gamin de douze ans qui ne rêve que des héroïques combats du Palmakh et finit par disparaître... Sur toutes ces destinées pèse l'ombre de l'Ecrivain, personnage sans nom, minable, peureux, incapable d'aimer mais jouissant néanmoins d'un grand succès public, auquel se heurte l'héroïne tout au long de sa quête.
Tressé plutôt que narré, ce récit, malgré l'atmosphère déroutante dont il est imprégné, reste bien ancré dans la réalité. La manière dont Yoram Kaniuk joue avec le lecteur, sa façon de raconter sans donner aucun repère confèrent au roman un ton particulier, un captivant et inquiétant décalage avec le réalisme.
Né en 1930 à Tel-Aviv, Yoram Kaniuk a participé à la guerre d'Indépendance de 1948. De 1951 à 1961, il a vécu à New York. Peintre, journaliste, il a commencé à publier des romans et des nouvelles en 1962. Ses oeuvres sont traduites dans quatorze langues. Il vit à Tel-Aviv.
Autour de cette trame policière évoluent des personnages énigmatiques: un jeune homme amoureux, génial et incapable de vivre, un journaliste d'investigation cynique mais non moins amoureux, un gamin de douze ans qui ne rêve que des héroïques combats du Palmakh et finit par disparaître... Sur toutes ces destinées pèse l'ombre de l'Ecrivain, personnage sans nom, minable, peureux, incapable d'aimer mais jouissant néanmoins d'un grand succès public, auquel se heurte l'héroïne tout au long de sa quête.
Tressé plutôt que narré, ce récit, malgré l'atmosphère déroutante dont il est imprégné, reste bien ancré dans la réalité. La manière dont Yoram Kaniuk joue avec le lecteur, sa façon de raconter sans donner aucun repère confèrent au roman un ton particulier, un captivant et inquiétant décalage avec le réalisme.
Né en 1930 à Tel-Aviv, Yoram Kaniuk a participé à la guerre d'Indépendance de 1948. De 1951 à 1961, il a vécu à New York. Peintre, journaliste, il a commencé à publier des romans et des nouvelles en 1962. Ses oeuvres sont traduites dans quatorze langues. Il vit à Tel-Aviv.