1809 marque l'année allemande de l'Empereur. Revenu précipitamment d'Espagne au bruit des armements de l'Autriche, Napoléon prépare activement la guerre à venir en mobilisant ses alliés de la Confédération du Rhin. C'est l'objet de nombreuses lettres à Champagny, son ministre des Relations extérieures, à Berthier, son major général, et aux princes allemands concernés. Quand arrive l'automne, une fois la paix signée à Vienne le 14 octobre (après notamment la célèbre bataille de Wagram), il lui faut venir à bout des dernières résistances du Tyrol et surtout achever de dessiner la carte de la nouvelle Allemagne, qu'il ne cesse de remodeler depuis 1802. Si Napoléon ne peut se désengager de l'Allemagne tant que continue la guerre contre l'Angleterre, et se rassure de l'apparente « bonhomie » de caractère des Allemands, apparaissent ici et là quelques signes de la future révolte de l'Allemagne contre un libérateur qu'elle considère aussi comme un oppresseur. Ce volume important s'achève avec un autre basculement, le divorce entre l'Empereur et Joséphine, l'épouse liée intimement à son ascension et à l'établissement de son règne. Préface par Michel Kerautret 3265 lettres (Février 1809-Février 1810) Chronologie détaillée 2 index Cartes, fac-similés 1944 pages