Au xviiie siècle, la plaine du Cul-de-Sac à Saint-Domingue, aujourd’hui Haïti, est divisée en une multitude de plantations sucrières, dont l’une se trouve entre les mains de nobles bretons, les Ferron de la Ferronnays.
En suivant l’ascension et la chute de cette famille de planteurs sur près de soixante ans, Paul Cheney redonne vie à un monde disparu, celui d’une aristocratie française œuvrant à sa fortune par-delà les mers, de ses associés jouant de leurs relations et connaissance des lieux, d’esclaves africains sur le travail desquels repose l’ensemble d’un édifice finalement fragile. Car malgré les richesses produites, ces destinées s’inscrivent dans un contexte social, politique et environnemental incertain.
Paul Cheney brosse ici un portrait inédit du capitalisme marchand dans le premier empire colonial, celui d’un système qui, loin d’être source de progrès, se maintint par une inertie qui devait le mener dans une impasse économique et idéologique.
Paul Cheney est professeur d’histoire à l’université de Chicago. Spécialiste de l’histoire de France de l’Ancien Régime, ses recherches portent sur les effets de la première mondialisation de l’époque moderne.
En suivant l’ascension et la chute de cette famille de planteurs sur près de soixante ans, Paul Cheney redonne vie à un monde disparu, celui d’une aristocratie française œuvrant à sa fortune par-delà les mers, de ses associés jouant de leurs relations et connaissance des lieux, d’esclaves africains sur le travail desquels repose l’ensemble d’un édifice finalement fragile. Car malgré les richesses produites, ces destinées s’inscrivent dans un contexte social, politique et environnemental incertain.
Paul Cheney brosse ici un portrait inédit du capitalisme marchand dans le premier empire colonial, celui d’un système qui, loin d’être source de progrès, se maintint par une inertie qui devait le mener dans une impasse économique et idéologique.
Paul Cheney est professeur d’histoire à l’université de Chicago. Spécialiste de l’histoire de France de l’Ancien Régime, ses recherches portent sur les effets de la première mondialisation de l’époque moderne.