Le 7 juillet 2004, Susan Faludi reçoit un e-mail d’une certaine Stéfanie, accompagné de photographies. Sur l’une d’entre elles, on distingue une femme âgée posant dans le hall d’un hôpital thaïlandais. Sur une autre, on l’aperçoit dans un bosquet, arborant une perruque d’un roux flamboyant.
Steven, après vingt-cinq ans de silence, a préféré les images pour annoncer à sa fille, via ce message électronique, qu’il avait changé de sexe. Et pour l’inviter en Hongrie, où Stéfi est retournée vivre, afin d’écrire son histoire.
Comment Steven a-t-il pu passer de pater familias misogyne et violent à cette femme hongroise ? Et pourquoi ? À travers une enquête passionnante dans le Budapest des pogroms jusqu’à celui, actuel, du repli identitaire, Susan Faludi tente de répondre à ces questions en plongeant dans l’enfance de Steven, jeune juif contraint de se déguiser pour survivre aux rafles.
Depuis la Hongrie jusqu’au États-Unis, en passant par le Brésil où il avait trouvé refuge, ainsi qu’une photographie se développerait par couches dans une chambre noire, Susan démaquille les visages de son père. L’auteur n’écrira finalement pas l’histoire de Stéfi, mais celle d’une réconciliation. Un récit poignant, qui pose de façon inédite la question des identités, aussi bien sexuelles que religieuses ou politiques.
Steven, après vingt-cinq ans de silence, a préféré les images pour annoncer à sa fille, via ce message électronique, qu’il avait changé de sexe. Et pour l’inviter en Hongrie, où Stéfi est retournée vivre, afin d’écrire son histoire.
Comment Steven a-t-il pu passer de pater familias misogyne et violent à cette femme hongroise ? Et pourquoi ? À travers une enquête passionnante dans le Budapest des pogroms jusqu’à celui, actuel, du repli identitaire, Susan Faludi tente de répondre à ces questions en plongeant dans l’enfance de Steven, jeune juif contraint de se déguiser pour survivre aux rafles.
Depuis la Hongrie jusqu’au États-Unis, en passant par le Brésil où il avait trouvé refuge, ainsi qu’une photographie se développerait par couches dans une chambre noire, Susan démaquille les visages de son père. L’auteur n’écrira finalement pas l’histoire de Stéfi, mais celle d’une réconciliation. Un récit poignant, qui pose de façon inédite la question des identités, aussi bien sexuelles que religieuses ou politiques.