En 1793, un jeune philosophe allemand - qui vient d’être adoubé par Kant, son maître -, Johann Gottlieb Fichte, publie une vive exhortation, qui parfois frise l’insolence, aux princes - de tous les États de droit divin - de garantir « la liberté de penser », et au peuple de n’abdiquer en aucune circonstance ce droit inaliénable. « Vous pouvez tout sacrifier ô peuple ! oui tout, pourvu que vous n’abdiquiez pas la liberté de penser. »
Magistralement, il définit cet esprit de la Révolution qui doit souffler dans toutes les monarchies pour donner aux hommes leur dignité d’êtres pensant par eux-mêmes. Une lutte contre l’assujettissement et l’infantilisation des esprits qui, à chaque époque, reste le principal dessein de chaque génération.
Magistralement, il définit cet esprit de la Révolution qui doit souffler dans toutes les monarchies pour donner aux hommes leur dignité d’êtres pensant par eux-mêmes. Une lutte contre l’assujettissement et l’infantilisation des esprits qui, à chaque époque, reste le principal dessein de chaque génération.