La plupart du temps, les moines murmurent des prières
à l’oreille de Dieu, pendant que les chevaux écoutent
bruire l’univers. La plupart du temps, les moines vont à
pied à l’appel des cloches, pendant que les chevaux piétinent
ou dodelinent sans nulle part où aller. La plupart du temps, les
moines se retirent dans leur cellule, pendant que les chevaux
regagnent leur stalle.
« Mais il arrive qu’un moine se recueille auprès des chevaux
sous leur abri. Il arrive qu’il aille à cheval par les chemins à
la rencontre de l’inconnu et peut-être de l’abandonné. Il arrive
qu’il murmure ses prières à l’oreille des chevaux comme une
hymne de louange adressée par l’homme à l’univers. »
Russe et français, cosaque et moine, recteur de séminaire et
éleveur de chevaux, le père Alexandre Siniakov a dévoilé son
étonnant parcours dans un premier livre, Comme l’éclair part de
l’Orient, remarqué et récompensé en 2018 par le prix du livre de
spiritualité La Procure Panorama.
Son nouveau récit débute par la rêverie d’un Cosaque, se poursuit
dans les pas d’un pèlerin russe à dos d’âne, avant de se conclure
sur la vision lumineuse d’un starets à cheval.
à l’oreille de Dieu, pendant que les chevaux écoutent
bruire l’univers. La plupart du temps, les moines vont à
pied à l’appel des cloches, pendant que les chevaux piétinent
ou dodelinent sans nulle part où aller. La plupart du temps, les
moines se retirent dans leur cellule, pendant que les chevaux
regagnent leur stalle.
« Mais il arrive qu’un moine se recueille auprès des chevaux
sous leur abri. Il arrive qu’il aille à cheval par les chemins à
la rencontre de l’inconnu et peut-être de l’abandonné. Il arrive
qu’il murmure ses prières à l’oreille des chevaux comme une
hymne de louange adressée par l’homme à l’univers. »
Russe et français, cosaque et moine, recteur de séminaire et
éleveur de chevaux, le père Alexandre Siniakov a dévoilé son
étonnant parcours dans un premier livre, Comme l’éclair part de
l’Orient, remarqué et récompensé en 2018 par le prix du livre de
spiritualité La Procure Panorama.
Son nouveau récit débute par la rêverie d’un Cosaque, se poursuit
dans les pas d’un pèlerin russe à dos d’âne, avant de se conclure
sur la vision lumineuse d’un starets à cheval.