A ceux qui, lorsque tout change autour d'eux, souhaitent qu'on ne les trouble pas dans leur torpeur.
A ceux qui, parce qu'il y a des idéologies en faillite, croient qu'il n'y a plus d'idées qui vaillent.
A ceux qui ne savent plus s'ils veulent devenir Européens, rester Français, être à la fois Français et Européens, ou n'être plus rien du tout.
A ceux qui admirent, sans réserve aucune, les institutions de la Ve République.
A ceux qui croient que, parce que la nation est souveraine, le parti au pouvoir doit être souverain.
A ceux qui croient que, face à l'Etat, ils peuvent demeurer libres en restant seuls.
A ceux qui ne voient pas comment l'on pourrait à la fois respecter la dignité de tous les hommes et sauvegarder la personnalité de la France.
A ceux qui ne sont pas convaincus des vertus de la tolérance.
A ceux qui croient que la société française est déjà bien assez libre et qu'il faut refermer la " parenthèse libérale ".
A ceux qui croient que c'est à la collectivité seule d'assurer la justice, et que, pour y parvenir, elle doit sans trêve alourdir le poids qui pèse sur les individus et aggraver leur dépendance.
A ceux qui ne rêvent pas assez, qui croient qu'il est impossible de créer une autre société où la dignité de chacun soit mieux reconnue.
A ceux qui craignent que la France n'ait plus rien à dire au monde.
A ceux qui, parce qu'il y a des idéologies en faillite, croient qu'il n'y a plus d'idées qui vaillent.
A ceux qui ne savent plus s'ils veulent devenir Européens, rester Français, être à la fois Français et Européens, ou n'être plus rien du tout.
A ceux qui admirent, sans réserve aucune, les institutions de la Ve République.
A ceux qui croient que, parce que la nation est souveraine, le parti au pouvoir doit être souverain.
A ceux qui croient que, face à l'Etat, ils peuvent demeurer libres en restant seuls.
A ceux qui ne voient pas comment l'on pourrait à la fois respecter la dignité de tous les hommes et sauvegarder la personnalité de la France.
A ceux qui ne sont pas convaincus des vertus de la tolérance.
A ceux qui croient que la société française est déjà bien assez libre et qu'il faut refermer la " parenthèse libérale ".
A ceux qui croient que c'est à la collectivité seule d'assurer la justice, et que, pour y parvenir, elle doit sans trêve alourdir le poids qui pèse sur les individus et aggraver leur dépendance.
A ceux qui ne rêvent pas assez, qui croient qu'il est impossible de créer une autre société où la dignité de chacun soit mieux reconnue.
A ceux qui craignent que la France n'ait plus rien à dire au monde.