C’est l’histoire d’une guerre mais ce pourrait être celle de toutes les guerres, avec ses vainqueurs, ses vaincus et ses victimes. Jetés à la mer en 1962, rejetés en France, les Français d’Algérie seront toujours orphelins des deux rives, jadis ennemies.
À 15 ans, l’auteur fait en sens inverse le voyage entrepris jadis par ses ancêtres, «premiers hommes » d’une terre «habitée par les dieux ». Des décennies après, il s’en souvient dans ce roman où se mêlent et s’affrontent angoisses et émerveillements, colères et silences…
Si l’adolescent a fait sienne la mythologie coloniale, l’adulte n’est pas dupe des stratégies politiques dont les siens ont fait les frais. Mais les deux s’accordent pour chanter les paysages de l’enfance et déplorer le rêve brisé d’un Royaume fraternel.
La tourmente de la grande histoire racontée à hauteur d’homme et au risque de la subjectivité – ou l’exacte définition de la littérature.
Écrivain, biographe (notamment de Camus, de Duras et de Saint Exupéry), enseignant-chercheur, Alain Vircondelet est l’auteur de nombreux ouvrages traduits dans le monde entier. Jamais il n’était allé aussi loin dans l’aveu de son «algérianité » et dans la reconnaissance de sa double identité.
À 15 ans, l’auteur fait en sens inverse le voyage entrepris jadis par ses ancêtres, «premiers hommes » d’une terre «habitée par les dieux ». Des décennies après, il s’en souvient dans ce roman où se mêlent et s’affrontent angoisses et émerveillements, colères et silences…
Si l’adolescent a fait sienne la mythologie coloniale, l’adulte n’est pas dupe des stratégies politiques dont les siens ont fait les frais. Mais les deux s’accordent pour chanter les paysages de l’enfance et déplorer le rêve brisé d’un Royaume fraternel.
La tourmente de la grande histoire racontée à hauteur d’homme et au risque de la subjectivité – ou l’exacte définition de la littérature.
Écrivain, biographe (notamment de Camus, de Duras et de Saint Exupéry), enseignant-chercheur, Alain Vircondelet est l’auteur de nombreux ouvrages traduits dans le monde entier. Jamais il n’était allé aussi loin dans l’aveu de son «algérianité » et dans la reconnaissance de sa double identité.