L'Examen du pyrrhonisme ancien et moderne s'inscrit dans la problématique suivante : le scepticisme représente à la fois une absurdité philosophique et un danger moral et religieux.
L'auteur entreprend la réfutation détaillée des principaux auteurs pyrrhoniens, Sextus Empiricus et Bayle en particulier, pour dénoncer les sophismes sur lesquels repose leur philosophie : d'où un travail inlassable sur tous leurs arguments, appuyé sur de longues citations, de façon à donner l'antidote avec le poison, dans l'espoir d'ôter aux lecteurs tout désir de se plonger dans les Hypotyposes pyrrhoniennes ou dans le Dictionnaire historique et critique. Mais l'intention critique et polémique n'occulte pas cet effet non négligeable de rassembler en une somme la diversité des arguments sceptiques.
La première partie traite du pyrrhonisme en général : sa définition, ses causes, ses remèdes ; la deuxième donne une traduction abrégée des écrits de Sextus Empiricus, avec une réfutation des points traités par Bayle ; la troisième réfute Bayle dans sa méthode, et dans les applications du pyrrhonisme en logique, en physique, en histoire, en morale et en matière de religion.
L'Examen fut très bien accueilli par les anti-libertins, et considéré comme une réfutation définitive de Bayle, en France, où l'on craignait le libéralisme religieux venu d'Angleterre, le déisme et la religion naturelle, et en Allemagne protestante : en 1738 Formey en composa un Abrégé approuvé par l'auteur.Barbara de Negroni
L'auteur entreprend la réfutation détaillée des principaux auteurs pyrrhoniens, Sextus Empiricus et Bayle en particulier, pour dénoncer les sophismes sur lesquels repose leur philosophie : d'où un travail inlassable sur tous leurs arguments, appuyé sur de longues citations, de façon à donner l'antidote avec le poison, dans l'espoir d'ôter aux lecteurs tout désir de se plonger dans les Hypotyposes pyrrhoniennes ou dans le Dictionnaire historique et critique. Mais l'intention critique et polémique n'occulte pas cet effet non négligeable de rassembler en une somme la diversité des arguments sceptiques.
La première partie traite du pyrrhonisme en général : sa définition, ses causes, ses remèdes ; la deuxième donne une traduction abrégée des écrits de Sextus Empiricus, avec une réfutation des points traités par Bayle ; la troisième réfute Bayle dans sa méthode, et dans les applications du pyrrhonisme en logique, en physique, en histoire, en morale et en matière de religion.
L'Examen fut très bien accueilli par les anti-libertins, et considéré comme une réfutation définitive de Bayle, en France, où l'on craignait le libéralisme religieux venu d'Angleterre, le déisme et la religion naturelle, et en Allemagne protestante : en 1738 Formey en composa un Abrégé approuvé par l'auteur.Barbara de Negroni