Le pire ennemi de l'amour, ce n'est pas la banque. Frédéric Mauvert s'accommode de son métier, ses pressions, ses jeux d'intérêts. Le pire ennemi de l'amour, ce n'est pas la télé. Marie, dite La Mouflette, jongle avec reportages, avions et soirées volées; toujours disponible, la tête à l'envers, le coeur sur un plateau. Le pire ennemi de l'amour n'est même pas le temps: il semble ne pas s'écouler dans la torpeur d'un été où la jeune fille d'aujourd'hui et l'adolescent d'autrefois jouent à construire un sentiment ambigu, un peu de guingois.
Non, le pire ennemi de l'amour serait peut-être la réalité, et son représentant attitré: la famille. Les enfants obstinés finissent toujours par subir le sort qu'elle leur a prédit. Frédéric, gendre évasif, amolli par l'affection de son banquier de beau-père et du vieil avionneur Louis-Louis Broum, calera devant sa belle-mère. Ainsi finissent bateaux dorés, quatre-heures furtifs et vingt-heures rêvés.
Avec son quatrième roman, Stéphane Denis a trouvé sa musique, claire, poignante en passant, féroce parfois, souriante quand même.
Non, le pire ennemi de l'amour serait peut-être la réalité, et son représentant attitré: la famille. Les enfants obstinés finissent toujours par subir le sort qu'elle leur a prédit. Frédéric, gendre évasif, amolli par l'affection de son banquier de beau-père et du vieil avionneur Louis-Louis Broum, calera devant sa belle-mère. Ainsi finissent bateaux dorés, quatre-heures furtifs et vingt-heures rêvés.
Avec son quatrième roman, Stéphane Denis a trouvé sa musique, claire, poignante en passant, féroce parfois, souriante quand même.