« Les relations entre la France et l’Algérie peuvent être bonnes ou mauvaises, en aucun cas elles ne peuvent être banales. » Ces mots de 1974 sont de Bouteflika, alors jeune ministre des Affaires étrangères. Le contexte est particulier : il veut faire de son pays le guide des non-alignés, la tête pensante d’une autre diplomatie, loin des colonies.
Oui, mais voilà. Dix ans plus tôt, ou quarante ans plus tard, ces mots ont toujours valeur d’axiome : entre la France et l’Algérie, bien que les deux parties s’entendent parfois sur le papier, d’autres fois dans les mains serrées qu’on affiche devant les palais présidentiels, c’est toujours compliqué. Depuis les accords d’Évian, elles entretiennent une relation passionnée et tumultueuse faite d’amour et de haine sur fond de contrats gaziers, d’immigration et de plaies identitaires mal refermées. Une relation ou tous les coups seront permis, mais en cachette.
Ces tromperies, ces histoires secrètes, Naoufel Brahimi El Mili a décidé d’enfin les dévoiler. Depuis Giscard d’Estaing et l’OAS, jusqu’aux espions algériens à Paris, en passant par les petits services d’Alexandre de Marenches et de la DGSE, il révèle cinquante ans manoeuvres confidentielles, de coups bas toujours restés dans l’ombre.
Tout ce qui n’aurait jamais dû être dit.
Naoufel Brahimi El Mili est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris. Il est l’auteur de Le Printemps arabe : une manipulation ? (Max Milo, 2012).
Oui, mais voilà. Dix ans plus tôt, ou quarante ans plus tard, ces mots ont toujours valeur d’axiome : entre la France et l’Algérie, bien que les deux parties s’entendent parfois sur le papier, d’autres fois dans les mains serrées qu’on affiche devant les palais présidentiels, c’est toujours compliqué. Depuis les accords d’Évian, elles entretiennent une relation passionnée et tumultueuse faite d’amour et de haine sur fond de contrats gaziers, d’immigration et de plaies identitaires mal refermées. Une relation ou tous les coups seront permis, mais en cachette.
Ces tromperies, ces histoires secrètes, Naoufel Brahimi El Mili a décidé d’enfin les dévoiler. Depuis Giscard d’Estaing et l’OAS, jusqu’aux espions algériens à Paris, en passant par les petits services d’Alexandre de Marenches et de la DGSE, il révèle cinquante ans manoeuvres confidentielles, de coups bas toujours restés dans l’ombre.
Tout ce qui n’aurait jamais dû être dit.
Naoufel Brahimi El Mili est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris. Il est l’auteur de Le Printemps arabe : une manipulation ? (Max Milo, 2012).