Garnick est né en 1900 dans une famille arménienne. Pour son petit-fils, qui le subit avec dégoût, c'est « un dodo, une merde ». Pourtant, quelle vie ! Pour la saisir, il faut remonter à la révolution bolchevique : les Rouges ont massacré sa famille. Resté seul, le jeune Arménien rejoint les « Cosaques bouffeurs de cocos ». Commence alors une cavalcade aventureuse à travers l'Europe, l'Afrique du Nord et la Guyane, à travers un monde où l'innocence finit toujours les tripes à l'air.
Grand Père est l'histoire d'un homme plongé dans la barbarie, mais racontée avec une force d'évocation et une drôlerie décapante qui sauvent du désespoir. On pense à du Mac Orlan secoué, du Cendrars explosé, du Céline ivre. Poisseux de sang, débordant de violence, sans aucun répit.
Costes s'inspire du fracas de wagons qui déraillent plutôt que du chant des oiseaux. Il en sort une musique inconnue, terrible, étourdissante.
Grand Père est l'histoire d'un homme plongé dans la barbarie, mais racontée avec une force d'évocation et une drôlerie décapante qui sauvent du désespoir. On pense à du Mac Orlan secoué, du Cendrars explosé, du Céline ivre. Poisseux de sang, débordant de violence, sans aucun répit.
Costes s'inspire du fracas de wagons qui déraillent plutôt que du chant des oiseaux. Il en sort une musique inconnue, terrible, étourdissante.