" Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. " Cette devise célèbre et le surnom tout aussi célèbre de " Taciturne " représentent en général le peu que les Français savent de Guillaume Ier d'Orange, cet Allemand d'origine qui, devenu " Néerlandais " par les hasards de la généalogie et de la politique, est considéré comme le " libérateur " de sa nouvelle patrie.
L'histoire des Pays-Bas étant plutôt mal connue en France, il arrive que l'on ignore que devait commencer avec lui une guerre dite " de Quatre-Vingts Ans ", à ranger parmi les grands conflits qui ont marqué l'évolution de l'Europe, comme par exemple celle de Cent Ans. Certes, le premier animateur de cette lutte devait disparaître prématurément et, à terme, sa victoire fut partielle. Mais le fait d'avoir osé résister au roi le plus puissant de l'époque, Philippe II, et à la meilleure armée du monde, celle de l'Espagne, tout en sachant respecter un idéal moral et chevaleresque, suffit à justifier la noble image qu'il a laissée dans l'Histoire.
Professeur à l'université de Paris VIII-Saint-Denis, Bernard Quilliet, docteur ès lettres, est l'un des meilleurs spécialistes actuels du XVIe siècle en Europe. Il a publié, outre une thèse d'histoire sociale sur les officiers de la prévôté et vicomté de Paris aux XVe et XVIe siècles, une biographie de Christine de Suède ,(1982) un essai d'histoire-fiction, La Véritable Histoire de France (1993), Louis XII (1986), Le Paysage retrouvé (1991), et a collaboré à l'Histoire de la France urbaine.
L'histoire des Pays-Bas étant plutôt mal connue en France, il arrive que l'on ignore que devait commencer avec lui une guerre dite " de Quatre-Vingts Ans ", à ranger parmi les grands conflits qui ont marqué l'évolution de l'Europe, comme par exemple celle de Cent Ans. Certes, le premier animateur de cette lutte devait disparaître prématurément et, à terme, sa victoire fut partielle. Mais le fait d'avoir osé résister au roi le plus puissant de l'époque, Philippe II, et à la meilleure armée du monde, celle de l'Espagne, tout en sachant respecter un idéal moral et chevaleresque, suffit à justifier la noble image qu'il a laissée dans l'Histoire.
Professeur à l'université de Paris VIII-Saint-Denis, Bernard Quilliet, docteur ès lettres, est l'un des meilleurs spécialistes actuels du XVIe siècle en Europe. Il a publié, outre une thèse d'histoire sociale sur les officiers de la prévôté et vicomté de Paris aux XVe et XVIe siècles, une biographie de Christine de Suède ,(1982) un essai d'histoire-fiction, La Véritable Histoire de France (1993), Louis XII (1986), Le Paysage retrouvé (1991), et a collaboré à l'Histoire de la France urbaine.