Le haïku est un court poème en trois vers de 5/7/5 syllabes, issu d'un poème lui-même déjà bref, le tanka, de 31 syllabes réparties en deux versets de 5/7/5 et 7/7 syllabes, dont on ne conserva que le premier.
Son origine est donc presque aussi ancienne que la poésie japonaise traditionnelle, mais il ne conquit son autonomie qu'au XVIIe siècle, dans l'école de Teikoku (1571-1653). Quatre grands noms ponctuent son histoire: Bashô (1644-1694), Buson (1715-1783), Issa (1763-1827) et Shiki (1866-1902). Aujourd'hui encore il a de fervents adeptes au Japon.
On comprendra la parution, dans la collection des Documents spirituels, d'une anthologie du haïku. C'est qu'à l'égal des autres arts du Japon tels que l'arrangement des fleurs, l'art des jardins, le tir à l'arc, le Nô, etc., le haïku est beaucoup plus qu'un poème sur un instant privilégié. Il n'est pas excessif de dire que ce que propose un haïku achevé est une expérience qui s'identifie peu ou prou à celle du satori, de l'illumination. La lecture d'un haïku est donc avant tout un exercice spirituel.
Son origine est donc presque aussi ancienne que la poésie japonaise traditionnelle, mais il ne conquit son autonomie qu'au XVIIe siècle, dans l'école de Teikoku (1571-1653). Quatre grands noms ponctuent son histoire: Bashô (1644-1694), Buson (1715-1783), Issa (1763-1827) et Shiki (1866-1902). Aujourd'hui encore il a de fervents adeptes au Japon.
On comprendra la parution, dans la collection des Documents spirituels, d'une anthologie du haïku. C'est qu'à l'égal des autres arts du Japon tels que l'arrangement des fleurs, l'art des jardins, le tir à l'arc, le Nô, etc., le haïku est beaucoup plus qu'un poème sur un instant privilégié. Il n'est pas excessif de dire que ce que propose un haïku achevé est une expérience qui s'identifie peu ou prou à celle du satori, de l'illumination. La lecture d'un haïku est donc avant tout un exercice spirituel.