Jürgen Habermas s'emploie ici à reconstruire la critique kantienne : reprenant l'idée selon laquelle la raison doit être contenue dans sa « juridiction légitime » - le domaine pratique -, il postule que la raison ne se situe ni dans l'histoire, ni dans la nature, mais dans le médium même dans lequel la pensée se forme et s'effectue, c'est-à-dire dans le langage, à la fois sphère de représentation et de communication. Il est alors possible de définir la fonction primordiale des « idéalisations » et de leur conférer le statut qui leur revient, en liaison avec une raison que l'on dira « communicationnelle ».
Parallèlement, Habermas confronte sa position à celles que développent quelques-uns des principaux courants de la philosophie analytique anglo-saxonne, avec laquelle il entretient depuis toujours un dialogue serré.
Idéalisations et communication met à nu ce qui est la pierre de touche de l'édifice théorique habermassien dans son état le plus récent, et éclaire fondamentalement la théorie de l'agir communicationnel, le grand oeuvre du philosophe allemand.
Parallèlement, Habermas confronte sa position à celles que développent quelques-uns des principaux courants de la philosophie analytique anglo-saxonne, avec laquelle il entretient depuis toujours un dialogue serré.
Idéalisations et communication met à nu ce qui est la pierre de touche de l'édifice théorique habermassien dans son état le plus récent, et éclaire fondamentalement la théorie de l'agir communicationnel, le grand oeuvre du philosophe allemand.