De sa jeunesse à sa mort prématurée à l?âge de quarante et un ans, en mars 1977, la correspondance a été, pour Dominique de Roux, l?instrument d?un apprentissage de soi poussé jusqu?à l?extrême lucidité. Cette part essentielle de son oeuvre restait à mettre au jour. Elle témoigne du génie singulier d?un écrivain inclassable pour qui l?expérience littéraire signifiait d?abord émancipation, errance et clandestinité.
A travers ses innombrables lettres à quelques confidents privilégiés et, surtout, à ses « inspiratrices », Dominique de Roux a écrit son roman le plus intime. Celui d?une destinée foisonnante de combats, de rencontres et d?aventures, à rebours des modes et des conventions.
Au fil de ces pages, le fondateur des Cahiers de l?Herne se livre comme dans une véritable autobiographie, de sa jeunesse aristocratique en Charente à ses engagements révolutionnaires au Portugal et en Angola, en passant par la fréquentation tumultueuse des milieux littéraires des années 1960.
Toutes les passions intellectuelles, politiques et sentimentales qui traversèrent l?existence aussi brève qu?intense de cet exilé permanent s?expriment ici avec une liberté de ton souvent implacable, avec la gravité, la rage et l?ironie d?un homme talonné par la mort mais épris, jusqu?au bout, de vérité vivante. Jean-Luc Barré
A travers ses innombrables lettres à quelques confidents privilégiés et, surtout, à ses « inspiratrices », Dominique de Roux a écrit son roman le plus intime. Celui d?une destinée foisonnante de combats, de rencontres et d?aventures, à rebours des modes et des conventions.
Au fil de ces pages, le fondateur des Cahiers de l?Herne se livre comme dans une véritable autobiographie, de sa jeunesse aristocratique en Charente à ses engagements révolutionnaires au Portugal et en Angola, en passant par la fréquentation tumultueuse des milieux littéraires des années 1960.
Toutes les passions intellectuelles, politiques et sentimentales qui traversèrent l?existence aussi brève qu?intense de cet exilé permanent s?expriment ici avec une liberté de ton souvent implacable, avec la gravité, la rage et l?ironie d?un homme talonné par la mort mais épris, jusqu?au bout, de vérité vivante. Jean-Luc Barré