Arrogante et solitaire, la jeune Mathilde cherche
désespérément à se faire aimer. Autour d’elle il y a
Paul, lequel en vain l’idolâtre, Guillaume, jeune
écrivain en proie au spleen, Hélène, belle femme
plus âgée, intellectuelle, et son amant François, haut
fonctionnaire. Mathilde sort tour à tour avec chacun
d’eux, sans parvenir à en aimer aucun : quelque
chose lui manque, mais elle ne sait pas encore quoi...
Trente ans plus tard, elle rencontre un homme,
Douglas, un architecte de talent pour qui la sexualité
est la grande, peut-être la seule affaire de la vie, et qui
se plaît à la convaincre, en paroles comme en actes,
qu’il en est de même pour tous ! Seule l’hypocrisie
générale empêche de l’admettre.
Au début de leur liaison, Mathilde est choquée
dans la vision qu’elle se fait des rapports amoureux,
aussi dans ses convictions, sa morale. Puis elle
finit par s’apercevoir que la sincérité et le réalisme
– parfois très cru – de son nouvel amant lui ouvre
une porte. Sur elle-même et sur ce qui est, en fait, le
véritable amour