« Le paysage masculin a une portée émotionnelle à laquelle je n?ai pas su résister, d?où ce livre. Au cours de la rédaction de ces textes, j?ai dû admettre que décrire un homme est infiniment plus difficile que décrire une femme, ce qui déjà n?est pas une mince affaire. Lorsqu?on s?approche de l?homme, il fuit, cache ses sentiments derrière une sexualité qui souvent le défigure, se déguise en ce qu?il n?est pas, aggrave son caractère : "Laissez-moi tranquille !"
« Mais j?en reviens à la confession que l?âge m?autorise à faire publiquement : j?aime les hommes et, qui plus est, sans les convoiter, ni les envier, ni regretter de n?en être pas un. J?aime les hommes d?un amour complice et fraternel que rien ne ternira jamais, ni leurs défauts, ni leurs faiblesses, ni leur aveuglement, encore moins leurs refus. J?aime les hommes, ce qui ne m?empêche pas de les critiquer et de me moquer de leur lâcheté, car il est indéniable qu?ils ont leur part de responsabilité dans cette dérive des continents. Comme on va pouvoir le constater dans les pages qui suivent, du sarcasme, du scepticisme, je suis devenue l?amie, de la taquinerie aussi. Mes accès de violence ne sont que l?écorce derrière laquelle se cache l?affection douloureuse que je porte au monde. »
J. C.
« Mais j?en reviens à la confession que l?âge m?autorise à faire publiquement : j?aime les hommes et, qui plus est, sans les convoiter, ni les envier, ni regretter de n?en être pas un. J?aime les hommes d?un amour complice et fraternel que rien ne ternira jamais, ni leurs défauts, ni leurs faiblesses, ni leur aveuglement, encore moins leurs refus. J?aime les hommes, ce qui ne m?empêche pas de les critiquer et de me moquer de leur lâcheté, car il est indéniable qu?ils ont leur part de responsabilité dans cette dérive des continents. Comme on va pouvoir le constater dans les pages qui suivent, du sarcasme, du scepticisme, je suis devenue l?amie, de la taquinerie aussi. Mes accès de violence ne sont que l?écorce derrière laquelle se cache l?affection douloureuse que je porte au monde. »
J. C.