Vingt ans après Le Creuset français, livre qui a ouvert la voie à l’histoire de l’immigration en France, Gérard Noiriel présente ici un bilan des recherches menées sur cette question depuis deux décennies. Pour la première fois, l’immigration étrangère, l’émigration coloniale et l’évolution du droit d’asile sont appréhendées dans une réflexion globale, qui permet d’éclairer les enjeux du débat actuel sur l’immigration « choisie », l’« intégration » et les « discriminations ».
L’analyse détaillée des discours publics sur ce sujet que nous livre l’auteur met en évidence les stéréotypes dont les immigrants ont été victimes pendant plus d’un siècle et le rôle que ces représentations négatives ont joué dans le développement de l’antisémitisme et du racisme.
Gérard Noiriel plaidait depuis longtemps pour qu’un lieu de mémoire rappelle que, tout au long du XXe siècle, la France a été l’un des tout premiers pays d’immigration au monde. Avec l’ouverture de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, cet aspect de notre histoire contemporaine entre enfin dans la mémoire collective républicaine. Mais l’auteur nous met en garde contre les finalités de ce nouvel espace mémoriel qui, plus que fixer l’histoire, doit aussi permettre de faire reculer l’intolérance à l’égard des immigrants d’aujourd’hui et contribuer à l’éducation civique de tous les citoyens, y compris ceux qui aspirent à représenter le peuple français.
L’analyse détaillée des discours publics sur ce sujet que nous livre l’auteur met en évidence les stéréotypes dont les immigrants ont été victimes pendant plus d’un siècle et le rôle que ces représentations négatives ont joué dans le développement de l’antisémitisme et du racisme.
Gérard Noiriel plaidait depuis longtemps pour qu’un lieu de mémoire rappelle que, tout au long du XXe siècle, la France a été l’un des tout premiers pays d’immigration au monde. Avec l’ouverture de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, cet aspect de notre histoire contemporaine entre enfin dans la mémoire collective républicaine. Mais l’auteur nous met en garde contre les finalités de ce nouvel espace mémoriel qui, plus que fixer l’histoire, doit aussi permettre de faire reculer l’intolérance à l’égard des immigrants d’aujourd’hui et contribuer à l’éducation civique de tous les citoyens, y compris ceux qui aspirent à représenter le peuple français.