Pourquoi la souffrance? Quelle est la justification du mal?
C'est là sans doute, pour l'humanité entière, la plus ancienne des questions, redevenue en notre siècle la plus douloureuse.
Or il existe dans la Bible un livre, à la fois réflexion philosophique et poème symphonique, frémissant d'une indicible souffrance: le livre de Job. Il est traversé, déchiré par cette question tout au long de quarante-deux chapitres. Le personnage de Job est devenu proverbial de la misère: nul autre dans la littérature universelle n'a sans doute connu tant d'épreuves brusquement accumulées et tout perdu l'espace d'un matin.
Deux années durant, chaque dimanche au cours de l'émission télévisée " A Bible ouverte ", dont cet ouvrage est l'aboutissement écrit, Josy Eisenberg a tourné les pages du livre de Job. Il l'a lu avec Elie Wiesel, témoin du génocide, survivant de ces lieux d'horreur où six millions de fois le pourquoi de la souffrance du Juste déchira les coeurs et peut-être les cieux.
Chapitre après chapitre, à travers leur méditation et leur commentaire, Josy Eisenberg et Elie Wiesel mettent en correspondance le texte et notre époque moderne. A ce titre, ce beau dialogue est également un vaste cheminement dans le doute et l'absurde de l'histoire.
C'est là sans doute, pour l'humanité entière, la plus ancienne des questions, redevenue en notre siècle la plus douloureuse.
Or il existe dans la Bible un livre, à la fois réflexion philosophique et poème symphonique, frémissant d'une indicible souffrance: le livre de Job. Il est traversé, déchiré par cette question tout au long de quarante-deux chapitres. Le personnage de Job est devenu proverbial de la misère: nul autre dans la littérature universelle n'a sans doute connu tant d'épreuves brusquement accumulées et tout perdu l'espace d'un matin.
Deux années durant, chaque dimanche au cours de l'émission télévisée " A Bible ouverte ", dont cet ouvrage est l'aboutissement écrit, Josy Eisenberg a tourné les pages du livre de Job. Il l'a lu avec Elie Wiesel, témoin du génocide, survivant de ces lieux d'horreur où six millions de fois le pourquoi de la souffrance du Juste déchira les coeurs et peut-être les cieux.
Chapitre après chapitre, à travers leur méditation et leur commentaire, Josy Eisenberg et Elie Wiesel mettent en correspondance le texte et notre époque moderne. A ce titre, ce beau dialogue est également un vaste cheminement dans le doute et l'absurde de l'histoire.