Chef de service en Seine-Saint-Denis, le docteur Fayçal Mouaffak mène une psychiatrie de combat, à flux tendu. Là plus qu’ailleurs, les diagnostics arrivent trop tard, les lits sont rares, les pathologies se conjuguent avec l’exclusion et la défiance envers les « flics en blouse blanche ».
Pour comprendre l’urgence, Fayçal Mouaffak nous invite à la rencontre de ses patients. Une à une, leurs histoires nous ouvrent les portes de la psychiatrie française, organisée autour d’un idéal d’émancipation : celui d’une vie chez soi, permise par des soins accessibles, loin des asiles du XIXe siècle. Chacune nous révèle cependant combien cette promesse est déçue par la compression des moyens, la diffusion d’une logique managériale, le poids étouffant de la bureaucratie ou encore la crise des vocations.
Ce plaidoyer incarné dévoile de façon sensible comment la psychiatrie mêle les enjeux de santé et de justice sociale. S’y dessine une éthique du soin : une vision forte pour la psychiatrie de demain.
Psychiatre et docteur en neurosciences, Fayçal Mouaffak est chef de service à l’EPS Ville-Évrard. Il a exercé à l’hôpital Razi en Tunisie, à Sainte-Anne puis à Bicêtre jusqu’en 2016, avant de rejoindre la Seine-Saint-Denis.
Pour comprendre l’urgence, Fayçal Mouaffak nous invite à la rencontre de ses patients. Une à une, leurs histoires nous ouvrent les portes de la psychiatrie française, organisée autour d’un idéal d’émancipation : celui d’une vie chez soi, permise par des soins accessibles, loin des asiles du XIXe siècle. Chacune nous révèle cependant combien cette promesse est déçue par la compression des moyens, la diffusion d’une logique managériale, le poids étouffant de la bureaucratie ou encore la crise des vocations.
Ce plaidoyer incarné dévoile de façon sensible comment la psychiatrie mêle les enjeux de santé et de justice sociale. S’y dessine une éthique du soin : une vision forte pour la psychiatrie de demain.
Psychiatre et docteur en neurosciences, Fayçal Mouaffak est chef de service à l’EPS Ville-Évrard. Il a exercé à l’hôpital Razi en Tunisie, à Sainte-Anne puis à Bicêtre jusqu’en 2016, avant de rejoindre la Seine-Saint-Denis.