Né le 16 septembre 1922 à Saint-Dié (Vosges), Jacques Brenner, de son vrai nom Jacques Meynard, a fait toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres. Élu membre du jury du Prix Renaudot en 1986, il a successivement travaillé aux éditions de Minuit, chez Julliard puis chez Grasset, dont il est devenu un des piliers au « service des manuscrits ».
Critique littéraire respecté, collaborateur de nombreux journaux (de Paris-Normandie à L'Observateur, du Figaro au Matin de Paris et au Quotidien de Paris), il a animé, de 1955 à 1968, une excellente revue littéraire, les Cahiers des saisons.
Il est l'auteur de romans, dont Les Petites Filles de Courbelles, (Julliard, 1955) et L'Armoire aux poisons (Grasset, 1976), et de plusieurs ouvrages consacrés à la vie littéraire, notamment Histoire de la littérature française de 1940 à nos jours (Fayard, 1978) et Les Lumières de Paris (Grasset, 1983).
À sa mort en 2001, il a laissé plus d'une trentaine de cahiers, son Journal, constituant une source irremplaçable sur la vie littéraire en France dans la seconde moitié du XXe siècle.
Ce premier volume montre un étudiant fraîchement sorti du collège Corneille à Rouen, passionné de théâtre et éperdu d'admiration pour Gide, sûr de ses goûts littéraires comme de ses sentiments politiques antipétainistes et antinazis qui lui vaudront, à la Libération, de stigmatiser à la fois les résistants de la 25e heure et les excès de l'épuration.
On assiste également aux efforts du jeune Brenner auprès de Jean Paulhan ou de René Tavernier (de la revue Confluences) pour se faire publier, et à ses débuts aux éditions de Minuit, maison d'édition issue de la Résistance.
Critique littéraire respecté, collaborateur de nombreux journaux (de Paris-Normandie à L'Observateur, du Figaro au Matin de Paris et au Quotidien de Paris), il a animé, de 1955 à 1968, une excellente revue littéraire, les Cahiers des saisons.
Il est l'auteur de romans, dont Les Petites Filles de Courbelles, (Julliard, 1955) et L'Armoire aux poisons (Grasset, 1976), et de plusieurs ouvrages consacrés à la vie littéraire, notamment Histoire de la littérature française de 1940 à nos jours (Fayard, 1978) et Les Lumières de Paris (Grasset, 1983).
À sa mort en 2001, il a laissé plus d'une trentaine de cahiers, son Journal, constituant une source irremplaçable sur la vie littéraire en France dans la seconde moitié du XXe siècle.
Ce premier volume montre un étudiant fraîchement sorti du collège Corneille à Rouen, passionné de théâtre et éperdu d'admiration pour Gide, sûr de ses goûts littéraires comme de ses sentiments politiques antipétainistes et antinazis qui lui vaudront, à la Libération, de stigmatiser à la fois les résistants de la 25e heure et les excès de l'épuration.
On assiste également aux efforts du jeune Brenner auprès de Jean Paulhan ou de René Tavernier (de la revue Confluences) pour se faire publier, et à ses débuts aux éditions de Minuit, maison d'édition issue de la Résistance.