Si la mort est déjà un mystère, l'idée d'une deuxième mort échappe, elle, totalement à l'entendement. Pourtant, sous l'égide d'Edgar Poe, Jules Lermina (1839-1913) imagine un mode occulte de résurrection. Éthéromane et névrosé, son héros refuse d'accepter la disparition de son aimée, et tel un Orphée fou, sombre dans l'ivresse de l'au-delà.
Lermina appartient à cette génération de romanciers fin de siècle, attirés par la décadence et l'occultisme, alors très populaires, et dont le républicanisme anticlérical et anarchisant croise un temps les séductions de la magie et des phénomènes parapsychiques. Dans La Deux Fois Morte (1895), il arpente les contre-allées de la métaphysique et nous conduit aux confins de l'impossible.
Lermina appartient à cette génération de romanciers fin de siècle, attirés par la décadence et l'occultisme, alors très populaires, et dont le républicanisme anticlérical et anarchisant croise un temps les séductions de la magie et des phénomènes parapsychiques. Dans La Deux Fois Morte (1895), il arpente les contre-allées de la métaphysique et nous conduit aux confins de l'impossible.