En ce printemps de 1212, combien furent-ils à se jeter sur les routes, dans l'espoir fou d'aller sauver le monde à Jérusalem, malgré le roi Philippe Auguste, la faim, les loups, la secte de ceux qui mutilent? Trente mille, davantage peut-être: une véritable armée! Toute la jeunesse de France, d'Allemagne, de Flandre, du Hainaut, de Picardie, disent les chroniqueurs. Tous convaincus qu'Etienne, le jeune berger de Cloyes, près de Chateaudun, suivi de la tendre Isegault, les guiderait et que la mer s'ouvrirait sous leurs pas. Combien en revinrent?
Telle est l'épopée prodigieuse, sanglante, hallucinée parfois, que raconte avec lyrisme La Croisade des enfants. Son style fiévreux reflète cette époque païenne et mystique et fait de nous les compagnons de route des enfants perdus.
Après La Bande à Bonnot, épopée tragique des "bandits perdus", Jacob, portrait complice d'un anarchiste, Les Provocations policières, histoire corrosive des rapports diaboliques entre l'Etat et la police, Aurore ou la génération perdue, le roman d'une génération qui vécut la guerre d'Algérie, mai 68, et la ruine des illusions; après quatorze années de chroniques incisives au "Canard Enchaîné", Bernard Thomas renouvelle, avec la sortie sur le petit écran du beau film de Serge Moati adapté de son roman, le thème qui nourrit toute sa création: la quête de l'absolu.
Telle est l'épopée prodigieuse, sanglante, hallucinée parfois, que raconte avec lyrisme La Croisade des enfants. Son style fiévreux reflète cette époque païenne et mystique et fait de nous les compagnons de route des enfants perdus.
Après La Bande à Bonnot, épopée tragique des "bandits perdus", Jacob, portrait complice d'un anarchiste, Les Provocations policières, histoire corrosive des rapports diaboliques entre l'Etat et la police, Aurore ou la génération perdue, le roman d'une génération qui vécut la guerre d'Algérie, mai 68, et la ruine des illusions; après quatorze années de chroniques incisives au "Canard Enchaîné", Bernard Thomas renouvelle, avec la sortie sur le petit écran du beau film de Serge Moati adapté de son roman, le thème qui nourrit toute sa création: la quête de l'absolu.