Il est de très grands ouvrages que les lecteurs n'appellent plus par leur titre, mais par le nom de leur auteur. Le Hilberg est de ces quelques-là.
Raul Hilberg n'a pas voulu traiter seulement de la dimension éthique de la Catastrophe : "indicible", "innommable", "passage à la limite de l'humanité", a-t-on répété, le génocide est d'abord - on l'oublie trop souvent - un fait historique. En cela il est justiciable des procédures qu'applique l'historien à ses objets d'études.
Il s'agit du premier grand livre qui explique exhaustivement le comment de la Solution finale, sans prétendre pouvoir définitivement comprendre le pourquoi de la volonté qu'eurent des hommes de détruire jusqu'aux cadavres, à la langue et à la mémoire d'autres hommes.
Raul Hilberg n'a pas voulu traiter seulement de la dimension éthique de la Catastrophe : "indicible", "innommable", "passage à la limite de l'humanité", a-t-on répété, le génocide est d'abord - on l'oublie trop souvent - un fait historique. En cela il est justiciable des procédures qu'applique l'historien à ses objets d'études.
Il s'agit du premier grand livre qui explique exhaustivement le comment de la Solution finale, sans prétendre pouvoir définitivement comprendre le pourquoi de la volonté qu'eurent des hommes de détruire jusqu'aux cadavres, à la langue et à la mémoire d'autres hommes.