Une singulière légende a cours sur les rives de la Méditerranée : saint Louis ne serait pas mort de la peste dans la plaine de Carthage à l'issue de la VIIIe croisade... Venu convertir l'émir de Tunis Al-Mostancir, avant de reprendre la route de Jérusalem, Louis le neuvième se serait éclipsé. Guéri du pouvoir comme de la dysenterie, il se serait installé sur la colline enchanteresse qui surplombe Carthage et qu'on appelle désormais Sidi Bou Saïd. D'autres versions de la légende prétendent que saint Louis, initié au Coran et à la philosophie des maîtres du soufisme, converti par une belle musulmane et devenu lui-même un grand mystique soufi, ne serait autre que Sidi Abou Saïd.
La Double conversion d'Al-Mostancir nous plonge dans la conscience même du roi saint à l'agonie. Avec ce conte lourd de sens, Hubert Haddad réinvente ici le roman de l'Ifriqiya.
La Double conversion d'Al-Mostancir nous plonge dans la conscience même du roi saint à l'agonie. Avec ce conte lourd de sens, Hubert Haddad réinvente ici le roman de l'Ifriqiya.