Les affrontements qui se produisent tout au long du Second Empire et de la IIIe république entre la France cléricale et la France anticléricale, entre la France dreyfusarde et la France antidreyfusarde, entre la France paternaliste et la France socialiste dissimulent le consensus qui rassemble les Français autour de certaines valeurs: la foi dans le progrès, qui les unit à travers l'effort; l'irrésistible montée de la démocratie qui, en dépit des apparences, se réconcilie sous l'Empire avec le parlementarisme; la ferveur pour la patrie, humiliée à Sedan et vengée à Verdun dans un sacrifice unanime.
Ces affrontements et ce consensus sont évoqués selon une périodisation dictée par les événements _ politiques, culturels, économiques _ qui sont autant d'éléments constitutifs des mémoires individuelles comme de la mémoire collective de la nation tout entière.
Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Dijon puis de Paris-Sorbonne, François Caron, né en 1931, étudie principalement l'essor économique de la France et de l'Europe aux XIXe et XXe siècles. Créateur du Centre de Recherche en histoire de l'Innovation, il mène des travaux pionniers sur l'incidence des sciences et des techniques et sur le rôle des entrepreneurs dans le développement des sociétés industrielles.
Ces affrontements et ce consensus sont évoqués selon une périodisation dictée par les événements _ politiques, culturels, économiques _ qui sont autant d'éléments constitutifs des mémoires individuelles comme de la mémoire collective de la nation tout entière.
Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Dijon puis de Paris-Sorbonne, François Caron, né en 1931, étudie principalement l'essor économique de la France et de l'Europe aux XIXe et XXe siècles. Créateur du Centre de Recherche en histoire de l'Innovation, il mène des travaux pionniers sur l'incidence des sciences et des techniques et sur le rôle des entrepreneurs dans le développement des sociétés industrielles.