Il y a, en France, au XXIe siècle, des gens qui se disent « chevaliers ». Ceux-ci prétendent pour la plupart être les derniers dépositaires de traditions aussi mystérieuses qu?ésotériques. Leur discours séduit, comme le prouve le récent succès du Da Vinci Code. Ces multiples « sociétés secrètes » suscitent toujours aussi nombre de fantasmes et de stupéfiantes théories du complot. Mais, à bien y regarder, elles cultivent surtout l?art de la discrétion : souvent très marqués politiquement, parfois dévoyés par des aigrefins, les ordres contemporains forment un minuscule univers régi par ses codes, ses règles, ses chimères. Car les historiens sont formels : les templiers n?ont pas laissé d?héritage.
La France des sociétés secrètes est une plongée dans ce microcosme moins mystérieux qu?il n?y paraît, plus surréaliste qu?on ne l?imagine où des gens comme nous se transforment pour un temps de leur vie en chevaliers, maîtres ou grands maîtres.
La France des sociétés secrètes est une plongée dans ce microcosme moins mystérieux qu?il n?y paraît, plus surréaliste qu?on ne l?imagine où des gens comme nous se transforment pour un temps de leur vie en chevaliers, maîtres ou grands maîtres.